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Jazz de chambre

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Jazz de chambre
Origines stylistiques Jazz, musique classique, musique celtique, musiques du monde, musique folklorique, musique latine
Origines culturelles Années 1960 ; Allemagne, États-Unis
Instruments typiques Violon et autres instruments à cordes ; saxophone, basse, section rythmique, guitare, contrebasse, mandoline
Scènes régionales Allemagne, États-Unis

Le jazz de chambre (anglais : chamber jazz) est un genre musical du jazz ayant émergé dans les années 1970, joué par de petits orchestres acoustiques et où les interactions de groupe sont primordiales[1]. Le terme est parfois utilisé pour désigner la fusion entre la musique de chambre et le jazz : il se rapproche ainsi du courant third stream, mais sans l'aspect orchestral de ce dernier. En outre, le genre mobilise des instruments non associés au jazz, tels que le hautbois, la mandoline, les cymbales ou le tabla.

Le genre apparaît en Europe et les compositeurs néo-classiques les plus importants, dont Igor Stravinsky, participent à son développement. À la fin des années 1960, le label de jazz allemand ECM Records participe à sa diffusion[2]. Plusieurs albums ont également été produits par le label Windham Hill Records, fondé par un musicien de jazz de chambre[3].

Caractéristiques

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Ses influences sont principalement la musique néo-classique et d'autres courants de la musique classique[4], mais aussi des éléments issus de traditions musicales et culturelles non-occidentales[5]. Le jazz de chambre inclut ainsi des influences de la musique celtique, de la musique folklorique d'Europe centrale ou de la musique latine. Ces influences non-occidentales font que le jazz de chambre est parfois considéré comme appartenant aux musiques du monde. Certains considèrent en revanche que la fusion de la musique néo-classique avec le jazz classe le jazz de chambre dans le genre new age.

Ces musiciens ont été associés au jazz de chambre, bien qu'ils n'aient pas toujours revendiqué cette appartenance. La plupart était en outre associée au préalable à d'autres courants du jazz ou d'autres genres musicaux : Billy Childs (en)[6], Eddie Daniels[7],[8] : Dave Douglas[9], Mark Feldman[9], Erik Friedlander[10], Jimmy Giuffre[11], Chico Hamilton[12],[13], Mark Isham[14], Brad Mehldau[9], Modern Jazz Quartet[15], Meg Okura (en), parfois surnommée la Reine du jazz de chambre[16], Peter Sprague (en)[17], et Russel Walder (en)[18].

Notes et références

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  1. Nick Catalano, « Chamber Jazz », All About Jazz, (consulté le )
  2. (en) Richard Lawn, Experiencing Jazz, Routledge, , 436 p. (ISBN 978-0-415-69960-0, lire en ligne), p. 344
  3. (en) California Business, California Business News, inc., (lire en ligne), p. 103
  4. (en) Marc Myers, Why Jazz Happened, Berkeley, University of California Press, , 267 p. (ISBN 978-0-520-26878-4, lire en ligne), p. 51
  5. (en) JazzTimes, Inc., JazzTimes, JazzTimes, Inc., , 51– (ISSN 0272-572X, lire en ligne)
  6. (en) William C. Banfield, Representing Black Music Culture : Then, Now, and When Again?, Scarecrow Press, , 277 p. (ISBN 978-0-8108-7786-3, lire en ligne), p. 81
  7. Jazz Times
  8. Eddie Daniel website
  9. a b et c NPR's "5 Great Works Of Modern Chamber Jazz" by Matt Ulery
  10. Jazz Times
  11. (en) Will Friedwald, A Biographical Guide to the Great Jazz and Pop Singers, Knopf Doubleday Publishing Group, , 832 p. (ISBN 978-0-307-37989-4, lire en ligne), p. 359
  12. « Chico Hamilton, jazz drummer who performed with Charles Mingus, Chet Baker and others, dead at 92 », NY Daily News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Scott Yanow, « Chico Hamilton: Biography », Allmusic (consulté le )
  14. Orlando Sentinel
  15. (en) Ted Gioia, The Jazz Standards : A Guide to the Repertoire, Oxford/New York, Oxford University Press, , 27– (ISBN 978-0-19-993739-4, lire en ligne)
  16. Hartford Courant
  17. UT San Diego
  18. Los Angeles Times